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Régine Deforges

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Les enfants de Blanche – Régine Deforges

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Édition lue : Le livre de poche ( 1983 )

Nombre de pages : 189

Genre : Autobiographie

Résumé : Je reste encore surprise d’avoir écrit un tel livre où il est question d’une famille qu’adolescente je détestais avec cette passion qu’apporte en toute chose l’être humain au seuil de l’âge adulte…  » Et puis, le temps a passé… Au fil des années, je les ai mieux écoutés. J’ai vu ce qu’il y avait de dignité dans la simplicité de leur vie, de désirs enfouis sous une apparente dureté, de peines sobrement endurées, d’amours bafouées ou méconnues, de courage face à l’adversité. J’ai eu honte de ma sottise passée. La vie dans une petite ville de province au début du siècle n’était pas facile pour une famille nombreuse. Grâce à leur amour, Léon et Blanche parvinrent à surmonter les épreuves et les difficultés. C’est l’histoire de cet amour, dont je suis sortie, que j’ai voulu tirer de l’oubli : celle d’une époque où le temps se déroulait lentement au fil des heures marquées par le carillon des clochers.

Blabla : 

« Les enfants de Blanche » invite le lecteur à suivre la vie d’une famille du début du XXème siècle. Ses difficultés, ses peines, ses joies, ses espoirs, mais aussi ses drames. C’est un roman… ou plutôt un témoignage ( Puisqu’il semblerait que cette famille n’est autre que celle de l’auteur ) que j’ai vraiment aimé.

Qu’est-ce que je peux dire de plus de ce livre ? Qu’il nous offre une vision des mœurs de l’époque, de l’éducation souvent rude, de l’importance qu’y incarnait encore la religion, de ce qu’était l’existence dans une petite ville de province, avec sa communauté, ses distractions, puis ce que vint y changer la guerre.

Que ce soient les parents, ou bien les enfants, l’histoire prend le temps de s’arrêter sur eux pour dévoiler leurs espoirs, leur personnalité, puis leur destin, souvent à l’opposé de ce qu’ils en avaient espéré. La vie et ses coups bas les contraignant à renoncer à leurs rêves.

Au fur et à mesure des pages, les années s’écoulent, trop rapidement, et au final, peu de récompenses pour cette existence de durs labeurs.

En bref, et même si je n’ai pas grand-chose à en dire, ce livre fut une très bonne découverte.

En relecture