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Journal d’un ange – Pierre Corbucci

couv74215614Édition lue : Folio SF ( 2006 )

Nombre de pages : 220

Genre : Policier/???

Résumé :

On raconte beaucoup de choses sur le Paradis, mais rarement quel divin panier de crabes il abrite. Les archanges se tirent dans les pattes, se jalousent, et la situation économique est telle qu’on envisage de revendre le Purgatoire aux Enfers. Alors, quand des anges gardiens commencent à disparaitre en série, le Ciel s’assombrit au-dessus d’Eriel, ange inquisiteur chargé de l’enquête.
Mais retrouver des anges gardiens perdus dans la nature humaine en pleine Coupe du monde de football s’avèrera bien plus difficile que de faire passer un chameau par le chas d’un aiguille.

Blabla :

Ce livre est une relecture. Je pense que j’ai dû le lire la première fois lors de sa sortie. A l’époque, je me souviens que je l’avais beaucoup aimé. Je m’étais bidonné comme une baleine et j’en conservais, donc, un excellent souvenir. Quand est-il des années plus tard ? Eh bien… avec l’évolution de mes goûts en matière de lecture, l’histoire a quelque peu perdu de son charme.

 Nous suivons donc Eriel, un ange, un Inquisiteur, autrement dit une espèce d’enquêteur céleste. Chargé de fouiner sur la disparition d’anges en mission sur terre, Eriel va peu à peu se rendre compte que derrière tout ça se profile l’ombre d’un mouvement de contestation angélique dont les membres semblent réclamer le droit de posséder certains privilèges accordés au genre humain.

 La vision de l’auteur sur l’au-delà est très personnelle. Comme pour la première fois, je me suis bien amusé à redécouvrir cet univers si éloigné de ce qu’on a l’habitude d’entendre, et d’imaginer sur son compte. Un autre détail que j’ai particulièrement apprécié… les démons ! Infernaux jusqu’au bout des ongles. Et puis ? J’avoue que je ne me souvenais plus du tout de la fin ( Et en fait je ne me souvenais pas de grand-chose. ) et qu’elle m’a vraiment emballé. La conclusion du pourquoi du comment de tout ce micmac m’a fait refermer ce livre avec sur une note positive. J’aime beaucoup cette idée. ( Ce à quoi il faut également ajouter que l’histoire ne manque pas d’humour. )

 Aussi, pourquoi n’ai-je pas autant apprécié cette relecture que je l’espérais ? En fait… j’ai un peu de mal à me l’expliquer. J’ai eu un sentiment mitigé tout au long de ma lecture. Peut-être à cause du personnage principal, auquel je ne suis pas parvenu à m’intéresser, peut-être parce que, parfois, j’avais du mal à croire vraiment en la nature angélique de tous ces anges ( Bien que, franchement, j’ai adoré les Séraphins. Ce sont des petites crevure et la plupart des allusions liées à leur nature si prétentieuse m’ont amusé. ), et même l’enquête, en fait, ne m’a pas passionné plus que ça. L’histoire a beau être assez courte, il m’est arrivé de m’ennuyer.

 Reste que c’est une lecture originale par certains côtés, mais, et cet avis n’engage que moi, pas vraiment inoubliables pour d’autres.

Dossiers vampire tome 2 : Les liens du sang – P.N. Elrod

couv13346349.gifEdition lue : J’ai Lu ( 2006 )

Nombre de pages : 282

Genre : Fantastique/Policier

Résumé :

Jack Fleming et son compère, Charles Escott, ne désespèrent pas de retrouver Maureen, la belle qui a transformé Jack en vampire cinq ans plus tôt, même s’ils en sont réduits à passer des annonces dans la presse.
Mais c’est aussi une arme à double tranchant qui met Jack à la merci de n’importe quel détraqué assez malin pour lire entre les lignes. Des dingues comme James Braxton, par exemple, ce libraire new-yorkais qui se prend pour un chasseur de vampires. Ou Gaylen Dumont, cette charmante petite vieille qui se prétend la sœur de Maureen mais dont les motivations à la retrouver sont rien moins que douteuses…
Pas de doute, dans le Chicago de la prohibition, les liens du sang ont une couleur bien particulière.

Blabla :

Il me semble que ce deuxième tome débute quelque chose comme un mois après les derniers évènements. On y retrouve Jack et Escott au meilleur de leur forme, bien que ce dernier se fasse plutôt discret.

Tout comme le premier tome, ce n’est pas une histoire qui révolutionnera le genre vampirique, ou même qui sera très originale, autant au niveau de ses personnages que du reste, mais j’ai envie de dire… qu’est-ce que je m’en fous ? Ce nouveau tome réussi aussi bien, sinon mieux, à distraire et c’est tout ce que je lui demandais.

L’humour, lui, y est encore plus présent et les nouveaux évènements nous permettent d’en apprendre un peu plus sur ses personnages, en particulier sur Maureen. Maureen dont le passé nous sera dévoilé suite aux confidences de sa sœur, Gaylen, qui entrera en contact avec Jack suite à la disparition des messages de ce dernier dans les journaux locaux. Des annonces à la base destinées à permettre à Maureen de reprendre contact avec lui dans le cas où elle serait encore en vie.

Mais elle n’est pas la seule que cette brusque décision va attirer. Car en effet un chasseur de vampire et son disciple pré pubère se sont mis en tête de faire la peau à Jack, et ce sans aucune autre prétention que de délivrer le monde d’une créature maléfique. Ces deux-là vont d’ailleurs être le principal élément comique de cette nouvelle aventure. Leurs différentes rencontres avec Fleming sont souvent cocasses, et ce même s’ils finissent par donner envie de les baffer tant ils remplissent à merveille leur rôle d’emmerdeurs toujours prêts à débarquer dans les moments les moins propices.

En plus de ces deux-là,( Enfin, ces trois-là… )  ce tome tourne également autour de la relation entre Jack et Bobby. Bobby, la chanteuse du précédent tome qui, délivrée de ses obligations avec la pègre locale, filerait presque le parfait amour avec son vampire de petit ami si ce dernier avait un peu moins tendance à s’attirer des ennuis.

 Des ennuis qui vont le mener à des décisions qui m’ont tout de même surpris… et plu. L’auteur parvient à donner un côté sombre au personnage de Jack, à laisser parler sa nature de vampire, et c’est tant mieux. Si certains évènements de la fin s’étaient passés différemment, je me serais clairement senti frustré.

 Au niveau de l’intrigue… bon, c’est vrai, il est assez facile de soupçonner certaines entourloupes. Mais tout de même, pour d’autres, je me suis bien laissé avoir. Ma seule petite déception est peut-être que Bobby prend d’avantage de place qu’Escott dans ce récit. Elle est certes sympathique, mais ce n’est pas un personnage que j’apprécie plus que ça. Enfin, ce n’est qu’un détail, c’est sûr.

 Pour conclure, je n’ai pas grand-chose à dire sur ce nouveau tome. Il est dans la ligné du premier, je dirai même un poil au-dessus. Une série, donc, toujours aussi agréable et qui, je l’espère, parviendra à se renouveler.  ( J’avoue, c’est un peu ce qui me fait peur. Que l’histoire se mette à stagner et à se répéter.)

Un tour sur le Bolid’ – Stephen King

Edition lue: Le livre de poche ( 2000)

Nombre de pages : 94

Genre : Nouvelle/Fantastique

Résumé :

« … celui qui mène le bal – Dieu, ou tu l’appelleras comme tu voudras – doit adorer s’amuser. […] Mais cela ne peut se faire que dans des circonstances bien précises. Comme ce soir. Toi, tout seul dans la nature… ta mère malade… besoin d’un moyen de transport… Dans moins de dix kilomètres, on va commencer à voir les premières maisons. Dans moins de quinze, on atteindra les limites de la ville. Ce qui signifie qu’il faut que tu te décides tout de suite. – Que je décide quoi ? – Qui monte dans le Bolid’ et qui reste à terre. Toi ou ta mère.  » Une nouvelle diabolique, la première diffusée, en anglais, sur le Net, et qui est reprise dans Tout est fatal.

Mon blabla :

Je ressors de cette lecture avec un sentiment mitigé. L’idée de base est à la fois intéressante et terrible. Qui peut vraiment savoir quelle décision il prendrait dans la même situation que le personnage principal ? Sacrifier sa vie ou celle d’un proche ? A peine le temps de comprendre ce qu’on attend de vous qu’on exige déjà une réponse. Dur ! Dur ! Et pourtant…

Pourtant, ce qui me gêne, c’est que passé cette idée, le reste du texte ne m’a vraiment emballé. Jusqu’au bout, j’ai attendu une chute… ou plutôt une autre chute. Au final de quoi, je suis ressorti de ma lecture un peu déçu. Je ne dirais pas que je n’ai pas aimé l’histoire, c’est juste que j’ai eu le sentiment qu’il lui manquait quelque chose.

En relecture